→ CINÉMA

FORTUNA

En présence du réalisateur Germinal Rouaux le 9 novembre à midi à Zurich

A PARTIR DU 9 NOVEMBRE 2018, AU LUNCHKINO PUIS EN SALLES À PARTIR DU 15 NOVEMBRE


Un film de Germinal Rouaux, Suisse, 2018, 106', ours de cristal à la Berlinale

Avant-première en présence du réalisateur Germinal Rouaux, de l'acteur principal, Bruno Ganz et de la productrice, Ruth Waldburger, le 9 novembre à 12h15 au Lunchkino, cinéma Arthouse Le Paris

Au Lunchkino du 8 au 14 novembre 2018 à ZH

Puis en salles en Suisse alémanique à partir du 15 novembre 2018


fortuna

«... C’est beau, sensible, un peu trop écrit, très enneigé, ouvertement spirituel, et on est, au propre comme au figuré, entre ciel et terre... » Le Masque et la plume

 

 


L'HISTOIRE:
Fortuna, jeune Ethiopienne de 14 ans, est accueillie avec d’autres réfugiés par une communauté de religieux catholiques dans un monastère des Alpes suisses. Elle y rencontre Kabir, un jeune Africain dont elle tombe amoureuse. C’est l’hiver et à mesure que la neige recouvre les sommets, le monastère devient leur refuge, mais aussi le théâtre d’événements qui viennent ébranler la vie paisible des chanoines. (Vega)

NOTRE AVIS
Dans «FORTUNA» du Suisse Germinal Roaux (fiction), tout comme dans le documentaire «Könnyú Leckék» (Easy lessons) de la Hongroise Dorottya Zurbó, une jeune fille (Ethiopienne dans le premier, Somalienne dans le second), élevée à ne rien montrer de ce qu’elle éprouve, se retrouve seule dans un pays étranger au terme d’un dur périple dont rien n’est dit ou presque évoqué sous forme de brèves réminiscences de roulis sous les vagues, de sons de tambours, d’odeurs d’huile ou de vomi.

Fortuna se heurte à des sommets enneigés inaccessibles, recueillie avec d’autres migrants par des moines ayant fait vœu de solitude. Même ces derniers ont leur limite. «Est-on prêt à sacrifier une partie de ce qui nous est cher?» interroge le moine principal qui n’est autre que Bruno Ganz, vibrant d’humanité.

Dans ce film tourné en noir et blanc à l’hospice du Grand-Saint-Bernard comme pour plus de rigueur et de spiritualité, ce qu’on croit bon ou juste est questionné. Vouloir faire le bien de l’autre est une responsabilité non sans danger, y compris pour soi-même.

(Valérie Lobsiger- 22/08/2018- in «Mon festival de Locarno»»)