→ LIVRES /IDÉES

EDOUARD LOUIS

Qui a tué mon père? Wer hat meinen Vater umgebracht?

JEUDI 7 FÉVRIER 2019 À 20H: COMPLET!

• KAUFLEUTEN



Kaufleuten
Pelikanplatz
8001 Zürich

http://www.kaufleutenliteratur.ch

Modération: Martin Ebel, Tages-Anzeiger
Passage lus en allemand par Sebastian Arenas.
Discussion: F


edouard louis

«L'histoire de ton corps accuse l'histoire politique». p 84

Ici: l'auteur pour le théâtre de la Colline où sera présenté le mois prochain le spectacle créé par Stanislas Nordey (Strasbourg)

 

EDOUARD LOUIS

L’auteur d’«En finir avec Eddy Bellegueule» et d’«Histoire de la violence» repasse par Zurich et le Kaufleuten pour la traduction de son dernier essai: «Qui a tué mon père? Wer hat meinen vater umgebracht?». Nous avions parlé de ce livre en novembre lors de notre rencontre, «Les livres qu'on M».

«An meine Kindheit habe ich keine einzige glückliche Erinnerung» lautet der erste Satz in Edouard Louis‘ Roman «Das Ende von Eddy». In seinem neuen Buch «Wer hat meinen Vater umgebracht» sieht Louis das anders, mittlerweile versteht er die Gewaltausbrüche seines Vaters, der unter der sozialen Ungerechtigkeit einer Gesellschaft leidet, die für Menschen wie ihn keinen Platz hat. Louis erinnert sich an einen liebevollen und fürsorglichen Vater, der seinem Sohn wünscht, aus den einfachen Verhältnissen auszubrechen. Louis hat's geschafft und steht nun auf der grossen Bühnen dieser Welt, um davon zu erzählen.

A lire: l'article dans Die Zeit le 23 janvier 2019.
Et à écouter: https://www.srf.ch/kultur/literatur/edouard-louis-neues-buch-scham-verbreiten-auf-80-seiten

CE QU'ON EN PENSE
Ce petit livre reprend sous une autre forme ce qui a déjà été écrit dans son premier livre, en poursuivant, affinant ou réorientant l'analyse. Le père apparaît sous un autre jour, plus doux, plus sensible. Il s'agit de mieux comprendre d'où viennent ses fêlures: «Tu ne t'es jamais remis de la séparation avec ma mère. Quelque chose en toi a été détruit». p. 32.
La violence vécue par le père lorsqu'il était jeune ou enfant, l'a incité à ne pas reproduire ce schéma violent: «La violence nous avait sauvés de la violence», p. 24.
L'auteur commence à comprendre son père...

Ce texte n'est pas seulement une lettre à son père qu'il semble retrouver. C'est aussi un «J'accuse» qui nomme les responsables politiques de la violence faite au corps de son père.