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«IMMERSIONS» VIENT À ZURICH

immersions zurich endImmersions exposera à Zurich quelques-unes de ses planches originales, dont le travail de l'artiste Andrea Barciela qui travaille depuis 5 ans sur toile à l'encre de Chine. Il crée des témoignages de son existence, met en scène la vie courante et expérimente ainsi le quotidien. Pour Immersions, il s'est plongé dans l'univers contrasté du loup et de la chasse.immersions chasse barciela1 280immersions chasse barciela3 280immersions loup barciela 280
Nous découvrirons également un tableau de l'artiste valaisanne Murzo qui a réalisé une série de portraits au crayon d'une jeunesse hérensarde un brin schizophrène:Murzo Marie 280Quant aux photographies qui ont marqué de leur empreinte ce numéro 0, elles sont signées Maxime Fayet, journaliste, photographe et co-fondateur de la revue. Ici un petit avant-goût:immersions cabane bertol 280immersions fromage 280 280


LE PAPIER N'EST PAS MORT!

Texte: Sandrine Charlot Zinsli/Maxime Fayet


En savoir plus sur la revue:
www.immersions.ch

Vernissage le 30.06.2017 de 18h à 21h _ Leuengasse 15 - 8001 Zürich

Evénement Facebook

Nous remercions l'Animatorium pour son accueil

Le pdf du flyer:ici.
Et vous pouvez visiter notre galerie: ici


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Auf Deutsch, siehe unten

Aux arts etc. donne carte blanche à la jeune revue Immersions. Pendant tout un week-end (30 juin-2 juillet 2017), elle pourra s'exposer à Zurich dans la petite galerie de l'Animatorium qui se trouve dans la vieille ville, en face de l'immeuble où séjourna brièvement Lénine avant de partir le 9 avril 1917 rejoindre la Russie.
Maxime Fayet est l'un des co-fondateurs de la Revue. Nous lui avons demandé ce qui l'avait poussé à se lancer dans cette aventure.

MF: «Créer un média papier, grand format et 100% suisse dans le contexte actuel: quelle drôle d'idée. Mais autant viser haut. Et beau. C'est un peu le but que s'est fixée la revue Immersions. Le projet a germé il y a plus de deux ans et a commencé à se concrétiser l'année dernière. À la sortie de nos études en journalisme, nous étions convaincus par le métier, beaucoup moins par les places de travail et l'ambiance des rédactions. C'est sur cette base pas très stable que nous avons décidé de faire un truc à notre sauce.

SCZ: Mais vous, c'est qui?

MF: Une petite équipe de jeunes passionnés un brin idéalistes mais ô combien déterminés à prouver qu'il existe une alternative à l'information de masse. Nous nous sommes donc appliqués à réaliser un produit de qualité, destiné aux amateurs de jolies histoires, aux vagabonds en quête de nouveaux horizons et à tous les épicuriens qui savent s'arrêter pour apprécier.

SCZ: Quel est le concept de votre revue?

MF: Explorer une thématique par numéro, oser le mélange des genres et faire la part belle à la photographie. Qu'il s'agisse de promouvoir les trésors d'une vallée reculée ou de mettre en lumière les secrets cachés d'un quartier branché, la démarche est similaire. Elle implique de prendre le temps. Le temps de contempler, de rencontrer et d'apprendre, pour vous proposer des sujets différents de ceux conditionnés par l'agenda médiatique et la culture du fast news.

Notre première immersion, c'est près de 200 pages, imprimées en Suisse, entièrement consacrées au val d'Hérens et à ses innombrables richesses. L'attachement du bédéiste Derib à cette région, les combats de Reines, la géologie d'Evolène, la Patrouille des glaciers dans l'œil de l'armée, l'abbé qui prêche sur le Net... Des images fortes, bien servies par une mise en page élégante et agrémentées de collaborations artistiques inédites. Une publication qui se déguste à petites doses ou d'une traite, c'est selon.» (13/06/2017)
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Aux arts etc.  offeriert der jungen Zeitschrift «Immersions» eine Carte blanche: Während eines ganzen Weekends (30. Juni – 2. Juli 2017) kann sie sich in der kleinen Galerie des Animatoriums ausstellen, mitten in der Altstadt, gleich gegenüber Lenins Wohnort Zeit seines kurzen Züricher Exils, vor seiner Rückkehr nach Russland im April 1917.

Maxime Fayet ist einer der Gründer der Revue. Wir fragten ihn, was ihn dazu gebracht hat, sich auf dieses Abenteuer einzulassen.

MF: «Im aktuellen Umfeld eine Publikation auf Papier herausgeben, Grossformat und 100% schweizerisch: welch komische Idee. Drum umso mehr hoch hinaus zielen. Und aufs Schöne. Das ist in etwa das Ziel, das sich die Zeitschrift Immersions gesetzt hat. Das Projekt keimt schon seit über zwei Jahren und begann sich letztes Jahr zu konkretisieren. Nach Abschluss unseres Journalismusstudiums waren wir überzeugt vom Medium, sehr viel weniger jedoch von den Arbeitsplätzen und der Stimmung in den Redaktionen. Auf dieser nicht sehr stabilen Basis haben wir uns entschlossen, etwas nach unserem Geschmack anzurichten.

Aux arts etc.: Wer ist das, wir?

MF: Ein kleines Team von begeisterten, idealistisch angehauchten, dafür umso entschlosseneren Jungen, die beweisen wollen, dass es eine Alternative gibt zur Massen-Information. Wir haben uns also ins Zeug gelegt, ein Qualitätsprodukt in die Welt zu setzen, das sich an Liebhaberinnen schöner Geschichten richtet, an Vagabunden auf der Suche nach neuen Horizonten und an alle EpikuräerInnen, die wissen, wie innezuhalten, um zu geniessen.

Aux arts etc.: Was ist das Konzept Eurer Zeitschrift?

MF: Ein Thema ein Thema ausloten, das Wagnis eingehen, Genres zu vermischen, und der Fotografie viel Platz einräumen. Ob es nun darum geht, die Schätze eines abgelegenen Tals zu bewerben, oder die verborgenen Geheimnisse eines angesagten Quartiers, der Ansatz dazu ist ähnlich. Es geht darum, sich Zeit zu nehmen. Zeit für Betrachtungen, Begegnungen und zum Lernen, um Ihnen andere Themen anzubieten als das, was die Medienagenda und die Fast-News-Kultur bereitstellen.

Unsere erste Immersion, das sind fast 200 Seiten, in der Schweiz gedruckt und komplett dem Val d'Hérens und seinen unzähligen Reichtümern gewidmet. Die Verbundenheit des Comiczeichners Derib mit dieser Region, der Kuhkampf, die Geologie von Evolène, eine Reportage über die Gletscher-Patrouille und ihre Verbundenheit mit der Armee, der Pfarrer, der übers Internet predigt… Starke Bilder, von einem eleganten Layout gestützt und mit unveröffentlichten künstlerischen Beiträgen ausgeschmückt. Eine Publikation, die sich in kleinen Portionen geniessen lässt oder auch in einem Zug, gerade wie es beliebt.»

(Dank an Rolf Bächler für die Übersetzung)