→ CINÉMA

GEORGES FRANJU

Poésie de la peur / Poesie der Angst

DU 16 FÉVRIER AU 31 MARS 2022

•  FILMPODIUM



Nüschelerstrasse 11
8001 Zürich
+41 (0)44 211 66 66
www.filmpodium.ch

En savoir plus: https://filmpodium.ch/reihen-details/57860/georges-franju-poesie-der-angst
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vintage«Les yeux sans visage», 1960: Le 16 février, le 3 mars et le 31 mars.Judex 1
«Judex», 1963. Les 4, 13 et 19 mars.
le metro 280Le métro, 1935, réalisé avec Henri Langlois . Les 21 et 27 février 2022

 

 

Connaissez-vous Georges Franju (1912-1987)?

Son nom nous dit vaguement quelque chose, son œuvre quant à elle reste méconnue. 
Bien que visionnaire, il est toujours resté à l'écart des modes. Le Filmpodium se propose de nous faire découvrir ses principales réalisations, mais aussi tout son univers et les cinéastes qu'il a influencé ou qui l'ont intéressé.

D'abord décorateur de théâtre, il fait la connaissance d'Henri Langlois dans les années 1930 et participe à la création de la Cinémathèque française. Il s'intéressera ensuite à l'archivage des films.

L'un de ses chefs d'œuvre est «Les yeux sans visage», un film d'horreur qui montre une opération chirurgicale un peu particulière.
Il travaille aussi avec Jean-Pierre Mocky dans «La Tête contre les murs» qui se joue dans une clinique psychiatrique. La poèsie se mêle alors à la peur. L'esthétique est plus que froide, elle est glaçante.

Il travaille sur divers registres: cinéma fantastique avec «Judex», mais aussi l'adaptation littéraire avec «Thérèse Desqueyroux» de François Mauriac ou «La Faute de l’abbé Mouret» d'Emile Zola.

Voir le bel essai de Johannes Binotto: https://vimeo.com/680191925?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=44020308

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Im Gegensatz zu seinen Nachfahren ist George Franju bis heute einem breiten Publikum weitgehend unbekannt – und das, obwohl er für die Filmgeschichte als Archivar wie als Künstler so einflussreich war. Das liegt auch daran, dass er bis zu seinem Tod 1987 in all seinen Filmen radikal eigenwillig, ja merkwürdig abseitig geblieben ist. Anders als bei den Regisseuren und Regisseurinnen der Nouvelle Vague, die bei ihm zur Schule gingen, waren Franjus Filme nie in Mode, passten nie zum Zeitgeist. Seine Werke sind vielmehr mysteriöse Einzelgänger, so wie der Junge in seinem Film Thomas l’imposteur, der mit gefälschter Uniform und Biografie in den Truppen des Ersten Weltkriegs auftaucht und wieder verschwindet, ohne dass wir seine Motive ganz ergründen könnten. Franjus Kino will sich entziehen wie Thérèse Desqueyroux im gleichnamigen Film, die es im Käfig grossbürgerlicher Wohlanständigkeit nicht mehr aushält, oder wie der junge François, der am Anfang von La tête contre les murs auf seinem Motorrad über die Wiesen rast und einfach nur davonfliegen möchte. Franju, der als 15-Jähriger Fantômas, Freud und Sade studierte, die schon den Surrealisten als Schutzheilige dienten, war mit seiner Affinität für die Anfänge des Kinos entweder zu spät geboren oder in seinem Gefühl für den subtilen Horror, der unter den anständigen Oberflächen lauert, seiner Zeit voraus.

Publié le 24 janvier 2022. Complété le 27 février 2022