→ CINÉMA

ÉTÉ 85

Film estival de François Ozon

A PARTIR DU 27 MAI 2021

• EN SALLES EN SUISSE ALÉMANIQUE



Séances à Zurich: ici (Arthouse, Houdini...)
Séances en Suisse alémanique: ici

Un film de François Ozon, 2020. 100'
Avec Félix Lefebvre, Benjamin Voisin, Philippine Velge


vintage

Nous n'avons pas encore pu voir le film... Notre petite critique suit dès que possible!
 Ete85 Filmstill5«Alex et David s’aiment et le fait que ce soit deux garçons n’est jamais vraiment le sujet» dans ce teen movie... 

 


L'HISTOIRE
L’été de ses 16 ans, Alexis, lors d’une sortie en mer sur la côte normande, est sauvé héroïquement du naufrage par David, 18 ans. Alexis vient de rencontrer l’ami de ses rêves. Mais le rêve durera-t-il plus qu’un été ?

«Eté 85» de François Ozon est tiré du roman de Aidan Chambers «La danse du coucou» qu'il a lu quand il avait 17 ans...

35 ans plus tard... François Ozon relit le livre.
«Pendant toutes ces années, je crois que je n’ai pas eu l’envie ou l’idée de faire ce film parce qu’en réalité, j’avais surtout envie de le voir, d’en être le spectateur! Et j’étais sûr que quelqu’un allait le faire... Un cinéaste américain... Mais ce n’est jamais arrivé, à ma grande surprise. Après GRÂCE À DIEU, j’ai relu le livre par curiosité et j’ai eu un choc car j’ai réalisé que beaucoup de scènes ou de thèmes du livre, je les avais déjà filmés: le traves-tissement dans UNE ROBE D’ÉTÉ  ou UNE MEILLEURE AMIE, la  scène de morgue dans SOUS LE  SABLE, une relation avec un professeur dans DANS LA MAISON, le cimetière dans FRANTZ... Ce livre que j’avais lu adolescent avait nourri mon imaginaire, mais je n’avais jamais fait le lien. ...

Les films se font quand ils doivent se faire, cette histoire a eu besoin de mûrir en moi pour que je sache comment la raconter et finalement je suis resté fidèle au roman dans sa structure narrative. Pour le reste, j’ai adapté le contexte de l’histoire à la France, et je l’ai restitué à l’époque où j’ai lu le livre. Dans le film, il y a à la fois la réalité du livre et mon souvenir de ce que j’ai ressenti en le lisant...» (François Ozon)

Publié le 27 mai 2021