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QUITTER LA SUISSE
HISTOIRE D'ÉMIGRÉS DEPUIS 1848

Un départ pas toujours choisi

DU 7 JANVIER AU 24 AVRIL 2022

• MUSÉE NATIONAL



Landesmuseum Zürich
Museumsstrasse 2
8001 Zurich
www.landesmuseum.ch


vintagePont d'un bateau d'émigrants, vers 1905 © akg-images / Waldemar Abegg
Quitter la Suisse 02
Suisses sans emploi en partance pour le Brésil, vers 1930. © KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/Str

Plus d'infos sur l'exposition: ici

Performance intéressante (D) le 21 avril: Ameerica! Texte et musique pour relater le départ vers le continent américain!

 

 


UN PAYS D'ÉMIGRATION
«La Suisse est depuis longtemps un pays d’émigration. Beaucoup de Suissesses et de Suisses sont partis  pour fuir la misère, certains en quête d’aventure, d’autres parce qu’ils y étaient forcés.

BRÉSIL, ETATS-UNIS, FRANCE...
Jusqu’au début du XXe siècle, des hommes, des femmes, voire des familles entières émigraient en France, au Brésil ou aux États-Unis pour fuir la misère. Ce nombre baissa seulement avec l’arrivée de la prospérité. Aujourd’hui, 11 % des
Suisses et des Suissesses vivent encore à l’étranger, qui forme ce que l’on appelle la «Cinquième Suisse» et se manifeste principalement à l’approche des votations.

QUELQUES-UNS RÉUSSISSENT
Cette exposition explore en profondeur le quotidien de quelques-uns de ces émigrés et évoque par exemple:
.Le cas de la famille juive Guggenheim qui, au XIXe siècle, émigra aux États-Unis, fit fortune dans le négoce et devint l’une des familles les plus riches du pays.
.Les frères Samuel et Johann Berger émigrèrent eux en Russie en 1874, où ils devinrent riches producteurs de fromage.

UN DÉPART NON CHOISI
Beaucoup d'autres vivaient dans la misère... Il n’était alors pas rare que les communes poussent leurs habitants et habitantes à l’exil et prennent même en charge les frais du voyage. Cela revenait toujours moins cher aux caisses de la commune que de subvenir aux besoins de familles miséreuses...» (Musée national)

CE QUE NOUS EN PENSONS:
NOUS AVONS TOUS DANS NOS FAMILLES des aïeux qui ont quitté certaines vallées des Grisons ou du Jura pour tenter leur chance en Sicile comme pâtissiers, en Hongrie ou ailleurs. Certains ont gardé des contacts avec leurs lointains cousins. En nous baladant dans un cimetière à la frontière de la Hongrie et de la Slovaquie par exemple, nous avons vu la tombe du montagnard Philipp devenu Fülop. Ses descendants viennent de temps en temps en Suisse. De moins en moins.

C'est l'une des petites expositions du Musée national. Elle est très didactique. Les personnes choisies montrent la diversité des destins et des conditions. En sélectionnant des exemples de Suissesses et Suisses partis sur tous les continents et à toutes les époques, elle montre la permanence de ces départs.

Publié le 13 janvier 2022. complété le 29 mars 2022.