→ LIVRES /IDÉES

TANGUY VIEL

La fille qu'on appelle/ Das Mädchen, das man ruft

LUNDI 4 AVRIL 2022 À 19H30

• LITERATURHAUS ZH



Literaturhaus Zürich
Limmatquai 62
8001 Zürich
www.literaturhaus.ch

En savoir plus sur la soirée: ici

Modération: Niklas Bender (français)
Lecture: Susanne-Marie Wragle (allemand)
Billets: 20.-, 14,-, 12.-, 10.- CHF

vintage

 
Belle soirée avec un auteur qui prend le temps de nous expliquer les origines du livre, ses références mythologiques, son lien au théâtre et au cinéma. Il cite Brian de palma mais surtout Chabrol, Tavernier.

Au début du livre, l'envie de faire le portrait d'un boxeur. Puis il a été fasciné par un fait divers. Finalement, il a pu concilier l'un et l'autre lorsqu'il a compris que Max, le boxeur, était le père de Laura, qui avait porté plainte pour abus de pouvoir.
Poreux à l'air du temps, l'auteur a donc fait un livre qui s'intéresse à la zone grise située entre consentement et non consentement.
Le livre aurait pu avoir en exergue la phrase de Pasolini: «Il faut jeter son corps dans la bataille».
SCZ 5 avril 2022

 

 


LE ROMAN
Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement. (Éditions de Minuit)

Lire nos deux critiques détaillées:
La-fille-qu-on-appelle: «... Le livre critique le cynisme des hommes de pouvoir mus par leurs instincts les plus bas. Il démontre également la complexité du consentement et traite avec finesse l’histoire d'une vengeance. L’écriture simple fonctionne, les victimes deviennent attachantes et les témoignages s'avèrent réalistes dans leur ambiguïté.»

Lire ici la critique de:
Article-353-du-code-penal

.........................

Tanguy Viel greift ein aktuelles Thema um Sex, Missbrauch und Macht auf – und lässt seinen Roman in der Provinz spielen.

Der frühere Profiboxer Max arbeitet in der Provinz als Chauffeur des Bürgermeisters. Eines Tages bittet er seinen Chef um einen kleinen Gefallen für seine Tochter Laura. Damit nimmt eine Geschichte ihren Lauf, die sich zur Tragödie um Sex und Macht, Schicksal und Gerechtigkeit entwickelt. Mit dem Roman «Das Mädchen, das man ruft» (Wagenbach 2022, aus dem Französischen von Hinrich Schmidt-Henkel) war Tanguy Viel für den Prix Goncourt nominiert. Er gilt als der musikalische Stilist unter den französischen Autoren, mit seinen Büchern steht er in der Tradition des roman noir.

Das Gespräch mit Tanguy Viel führt Niklas Bender (er unterrichtet Französische und Italienische Literaturwissenschaft an der Universität Freiburg und schreibt als Literaturkritiker für die F A Z). Aus der deutschen Übersetzung liest Susanne-Marie Wrage. (Literaturhaus Zh)

Rédigé le 14 février 2022