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LA SITUATION DE LA PANDÉMIE

... VUE PAR UNE ADO ZURICHOISE

WETZIKON, EN NOVEMBRE 2020


LES PHOTOS DU PRINTEMPS 2020: LA VILLE DESERTE : ICI

ET LA BANDE-SON SIGNÉE GRAND CORPS MALADE:

CONFINÉS

PAS ESSENTIEL


→ NOUS AVONS DEMANDÉ  AUX ENSEIGNANT-E-S COMMENT LEURS ÉLÈVES VIVAIENT CETTE SITUATION. ICI L'EXEMPLE DE NAEMI


 


J'AI PENSÉ QUE CETTE ANNÉE ALLAIT DEVENIR UNE DES MEILLEURES DANS NOS VIES

«Je me rappelle bien la nuit de la Saint-Sylvestre. J'ai passé la nuit avec mes amis et nous avons fêté le début du nouvel an. À ce moment-là j'ai pensé que cette année allait devenir une des meilleures dans nos vies. Nous allions achever l'école, nous allions avoir des nouveaux cours intéressants, nous allions faire des choses aventureuses dans notre temps libre, nous allions enfin commencer à vivre. Mais avec la pandémie qui nous a atteints au début de mars, tout s'est passé un peu différemment.

VENDREDI 13 MARS 2020
Le 13 mars (un vendredi pour tous les gens superstitieux) a été le jour où le conseil fédéral nous a dit que les écoles allaient fermer. Au début nous étions tous content parce que nous avons pensé que nous allions avoir beaucoup plus de temps pour faire les choses qui nous plaisaient. Nous n'avions pas encore réalisé que nous n'allions pas pouvoir faire tout ce que nous avions commencé à planifier. Les seuls qui n'étaient pas heureux ont été les candidats au baccalauréat. Je crois qu'ils savaient déjà, que l'année 2020 allait devenir une année qui nous resterait en mémoire pour longtemps. Et pas de façon positive.

SURTOUT DEHORS
D'un côté mes amis et moi, nous avons eu plus de temps sans l'école et sans les hobbys. Durant ce temps nous sommes allés au lac ou à la forêt. Nous avons fait des excursions en vélo ou des randonnées. Avec l'enseignement à distance et les nombreuses heures passées à l'ordinateur, nous avons voulu faire des choses qu'on pouvait faire dehors. Mais c'est justement avec ces activités que nous avons remarqué que cela allait être difficile. Par exemple nous ne pouvions pas prendre des trains de montagne et nous ne voulions pas voyager longtemps en train avec tous les autres gens. Comme cela nous étions restreints dans le temps libre. Mais en mars, ces restrictions n'ont pas été trop graves. On a pensé que cette pandémie allait durer deux, trois mois, et puis on pourrait vivre comme avant. C'était faux.

ANNULATIONS, INTERDICTIONS
Maintenant nous sommes en novembre, et la pandémie est toujours le sujet numéro un. Les nombres sont élevés comme jamais. Plusieurs milliers de cas par jour. L'école est ouverte de nouveau, mais nous ne pouvons pas pratiquer nos hobbys. Et à l'inverse du mois de mars presque toutes les activités qui concernent le temps libre sont restreintes. Toutes les choses qui plaisent généralement, on n'a pas la permission de les faire. Même à l'école, de plus en plus de choses ont été annulées. Nous nous sommes réjouis que les semaines des projets soient là finalement. Nous nous sommes exercés pour la journée sportive, mais elle a aussi été annulée. Nous savons que nous ne sommes pas les seuls qui souffrent de la situation. Nous sommes conscients que nous nous trouvons dans une situation privilégiée avec notre système de santé. Cette prise de conscience nous aide à penser de manière plus positive.

DU TEMPS POUR DE NOUVELLES CHOSES
En plus il y a aussi un bon côté. Pendant la quarantaine on a eu plus de temps pour jouer des jeux avec les amis ou avec la famille. Le temps avec la famille était de grande valeur. Avec l'école et les hobbys, le soir, je n'ai pas beaucoup de temps pour faire des choses avec ma famille. À cause de la pandémie, on trouve le temps pour faire des choses qu'on n'a pas le temps de faire sinon. Ma sœur a commencé à coudre, mon petit copain sait faire la cuisine maintenant, et moi, je suis en train d'apprendre à jouer au skate.

FAIRE UNE PAUSE
Ajoutons qu'on doit dire que dans un monde dans lequel tout est très vite et tout le monde court d'une chose à l'autre, la pandémie nous a donné le temps pour s'interrompre et pour faire une pause. À cause de la quarantaine, on a dû ralentir et revenir à la raison. Moi j'ai observé que beaucoup de gens ont changé pendant cette année. Si on a soudain beaucoup de temps pour soi-même, on peut réfléchir sur ce qu'on veut et sur la personne qu'on est. C'est pourquoi je pense que la pandémie n'est pas seulement mauvaise. Elle nous a donné des opportunités. Comme toujours, il faut qu'on les saisisse et qu'on en tire le meilleur parti dans des circonstances difficiles.»



Notre Sujet : La situation de la pandémie du Covid-19 vue par une ado

Rédaction rédigée le 11.11.21 par NAEMI VADIVIA ROJAS, classe C6b/KZO, Wetzikon

Texte publié le 5 février 2021.

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De temps en temps, nous publions les textes des élèves des cours de français des gymnases... Dans ce cas-ci, nous souhaitions savoir comment les aods vivaient ette drôle de situation...

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