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NOS BATAILLES

Le deuxième film de Guillaume Senez

A PARTIR DU 2 MAI 2019

• EN SALLES



Un film de Guillaume Senez, 2018, 98', France/Belgique

Avec: Romain Duris (Olivier, le père), Basile Grunberger, Lena Girard Voss, Lucie Debay
Laure Calamy, Dominique Valadié (la mère)
Laetitia Dosch (la soeur, déjà présente dans Keeper...)

Discussion à Zurich le 30 avril à 20h30 au cinéma Kosmos: ici
«Beruf versus Familie – Elternrollen in der heutigen Arbeitsgesellschaft»
Avec:
Stephan Germann, Unia, Syndicaliste
Helena Trachsel, responsable du bureau à l'égalité du canton de ZH
Marc-Henry Soulet, professeur de sociologie, Uni Fribourg
Traductrice: Rebecca Spiteri


Nos batailles

 

 

 


L'HISTOIRE
Olivier se démène au sein de son entreprise - un entrepôt de vente en ligne qui ressemble beaucoup à Amazone - pour combattre les injustices. Ce syndicaliste très engagé est un père de famille aimant mais incapable de se rendre compte du profond malaise de sa femme Laura. Celle-ci part du jour au lendemain. Et c'est lui qui doit apprendre à concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle.
Il a donc plusieurs batailles à mener de front.

Avec notamment Romain Duris en homme fragile, père jonglant entre vie professionnelle et vie familiale. 

C'est le second film du réalisateur belge après Keeper (Que nous avions projeté en présence de Kacey Mottet Klein dans le cadre de notre Minifestival en 2016...)

CE QU'ON EN PENSE: ON A BEAUCOUP AIMÉ!
Film très touchant sur la fragilité des êtres et des familles. Le père - tendre, aimant, doux, un peu trop pris par ses activités syndicales se retrouve à gérer la vie familiale seul. On ne sait pas pourquoi Laura est partie. On ne le saura jamais, on devinera seulement que le malaise rôdait depuis quelque temps déjà. Face à cette attente, Olivier, le père, et les deux enfants réagissent, comme ils le peuvent. Heureusement qu'il y a des femmes autour d'Olivier. Sa mère, sa soeur, sa collègue... toutes interviennent pour aider là où elles le peuvent. La solidarité existe et les beaux moments doux-amers aussi, comme cette danse du frère et de la soeur sur Michel Berger. Les enfants sont merveilleux de naturel (comme les ados l'étaient dans Keeper). Le père - dans sa fragilité d'homme - est étonnant et impressionnant de justesse. Olivier et ses enfants se préparent à attendre, sans doute longtemps. Le monde du travail est également brossé dans toute sa violence et sa dureté. Dans le hangar, il fait froid. Les employés sont facilement licenciés. Ailleurs aussi, les salariés ont du mal à finir le mois. 

Comme dans la vraie vie, il n'y a pas de happy end, la vie doit tout simplement continuer.
(Scz_ 15/04/2019)


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