→ CINÉMA

J'ACCUSE

Le film d'Abel Gance et la musique de l'IOIC

JEUDI 25 AVRIL 2019, À 20H15

• FILMPODIUM



Nüschelerstrasse 11
8001 Zürich
+41 (0)44 211 66 66

Arrêt: Rennweg Tram 6/7/11/13
ou Paradeplatz
www.filmpodium.ch
Billets: 21/27 francs

gance

Musique et son en live:
Iokoi, Steve Buchanan & Dadaglobal
Mara Miccichè (voix, éléctronique), Steve Buchanan (Altsaxophone, Guitare électrique) & David Daniel (Electronique, Piano)

 

 

 


Abel Gance (1889-1981) sort sa première version de «J’accuse» en 1919. Chef-d’œuvre du cinéma muet, le film parle de la guerre de 14/18 et met en scène la souffrance des poilus. Reprenant Zola et le titre de sa lettre ouverte publiée en 1898 au cours de l’affaire Dreyfus, Gance dénonce la guerre et sa brutalité.

«Il raconte le calvaire subi par Edith, étouffée entre un père nationaliste et revanchard et son mari, François, un homme brutal et jaloux. Son amoureux, le poète Jean Diaz (Romuald Joubé en 1919), part au front, où il se retrouve dans la même compagnie que son mari, tandis qu’elle est capturée et violée par des Allemands. Après la guerre, Jean Diaz décide d’éduquer l’enfant du viol et d’en faire une ­citoyenne européenne de ­demain qui aura la capacité d’empêcher la guerre...» Le Monde

Abel Gance: «Lorsque je découvris la mort de la plupart de mes amis, j'eus cette rage insensée d'utiliser ce nouveau médium, le cinéma, pour montrer au monde la stupidité de la guerre. Nous étions encore au milieu du conflit, et il était très difficile de faire un film pacifiste. Je me demandais quel sujet je pourrais choisir pour bien montrer la stupidité du conflit. Un jour, alors que je traversais le boulevard du Château, étant encore mobilisé, j'eus cette idée qu'il fallait que tous les morts reviennent – et dès lors devenus incontournables, ils nous obligeraient à finir la guerre immédiatement. »